Chaque année en septembre/octobre, des milliers d'étudiants rejoignent le chemin des bancs, la tête remplie d'attentes pour ce nouveau tour.
J'ai toujours trouvé que dans mes cercles (personnels, professionnels, Twitter...) on n'abordait pas beaucoup la question de l'échec, de l'abandon des études, alors que bizarrement on parle beaucoup de grandes études (Harvard et Yale il y a quelques jours encore), d'ambitions démesurées, bref de projets finalement plus fous les uns que les autres. Vous l’avez compris, on parle de
viser toujours plus haut et jamais de la chute souvent trop brutale.
Mais on est dans une société ou à défaut d'être très chanceux, pour réussir, pour percer, pour aller loin, il faut un sésame qu'est le diplôme et là encore ça se corse. Je suis d'avis que tous les diplômes ne se valent pas, et puis même les chiffres le montrent. En général plus on paie cher, plus on peut espérer au terme de ses études avoir un poste en béton.
Alors bien sûr, chaque année des milliers d'étudiants vont monter des tonnes et des tonnes de dossiers pour telle formation sélective. D'autres vont bosser d'arrache-pied sur des tests de sélection pour essayer d'obtenir l'admissibilité et donc un entretien pour défendre leur bout de gras.