30.8.19

Les bons petits d'Arafat

J’ai lu l’article de Florian Ngimbis de Kamer Kongossa sur Arafat et il est revenu sur un point fort que de nombreux fans peuvent oublier.

Je n’aime pas la hiérarchisation des fans mais il faut quand même avouer que si Arafat nous a tous touchés, il y a cette catégorie là en particulier pour laquelle j’ai très mal. 

Je parle de ces milliers de jeunes dans ces capitales africaines pour qui la vie n’a jamais été tendre. Je parle de ces grands débrouillards, grands oubliés de nos pays. Arafat a été l’un des leurs et ne s’est jamais détaché d’eux.

Du coup quand on regarde froidement (malgré la tristesse ici), mais vraiment très froidement la situation on se dit qu’un phare est parti, un modèle. On se dit que ces jeunes là avaient Arafat, être humain perfectible (comme nous tous), mais vrai modèle. 

Arafat aura apporté plus de lumière à tous ces jeunes que tous les chefs d’Etats réunis. Il était une lumière pour eux, et ils mettaient la lumière sur eux. A présent on peut se demander mais au fait, c’est quoi leurs vies maintenant que leur grand est parti ? 

Je suis de la même génération que ces jeunes. Je n’ai jamais manqué de rien, j’ai même toujours tout eu en abondance. D’autres au moment où j’écris ces lignes sont incapable de dire ce qu’ils mangeront ce soir ou demain.

Alors après ces mots, moi qui les rédige, vous qui les lisez, nous retournerons tous à nos vies. Mais je pense que c’est notre responsabilité à tous de faire grandir/rêver/briller cette très belle jeunesse qui est dans nos rues.

Je vois ceux qui vont me dire « tant que le président...», « c’est le travail de l’Etat ». Je le redis, je m’en fous, ce n’est pas mon avis. Mon avis est que je n’ai pas besoin d’attendre le pape ou le conseil des ministres pour aider mon frère si je peux.

J’espère pouvoir revenir ici vous dire que j’ai mené une action concrète. 

En attendant, je vais retourner pleurer Arafat, en pensant à ceux là qui pleurent plus fort que moi, et qui vont retourner dans l’oubli et l’indifférence générale. 

Eh Arafat ! 

J’ai mal à ma jeunesse. J’ai mal à mon Afrique. 

HD

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