J'ai eu cette réflexion l'autre soir sur ce qui m'attend devant, quel sera mon futur et la réponse était évidente : c'est l'inconnu, le flou artistique. Je ne le subis pas, au contraire je l'ai peut-être précipité ce saut dans le vide. J'ai laissé des plans plus simples, peut-être plus monotones, mais qui respiraient la sûreté. Je l'ai fait de mon plein gré et je souris. Je souris pour tout ce que j'ai laissé derrière et pour tout ce qui m'attend que je ne connais pas.
Parce que j'étais à deux doigts de laisser Madame mélancolie gagner. Je me disais que si je n'avais pas fait ci ou ça, au moins aujourd'hui je serais plus tranquille et sereine concernant plusieurs sujets. Et vous savez que c'est plus facile de s'imaginer un passé actualisé qu'un mystérieux lendemain. Donc oui j'ai failli laissé mes rêves et les douceurs du passé m'emporter.
Et puis j'ai réalisé quelque chose de très simple. Regretter le passé c'était voir le verre à moitié vide. Être persuadé qu'on a fait le meilleur et que demain en vaut tant la peine que ça, c'est voir le verre à moitié plein.
Aujourd'hui, je vois juste un verre, un très beau verre. Est-il plus vide que plein ou le contraire ? Je m'en fous parce que j'assume et je reconnais tout. Mes erreurs d'avant, mes folies de demain, tout fait partie intégrante de ce que j'ai voulu être aujourd'hui.
Oui c'est un très beau verre parce que c'est moi qui l'ai choisi et de toute façon, la beauté est relative. Il m'apparaît rarement vide, très souvent plein, mais toujours magnifique car rempli de... Rempli de moi tout simplement.
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