Très chanceuse.
Trop bénie.
Enormément vidée.
Je viens de réaliser un truc. Très stupide oui mais c'est là, 23 mars, 21h14 que je m'en rends compte. Quand les gens partent ils laissent juste un grand vide. En fait c'est comme s'ils avaient toujours été dans une espèce d'appartement très joli, et qu'à leur départ, l'appartement, toujours aussi joli, demeurait vide, sans que personne d'autre ne puisse y habiter.
La personne qui m'a donné mon premier poste en tant que jeune diplômée il y a 2 ans va quitter le service pour autre chose, d'encore mieux. Alors je ne sais pas si c'est juste un mauvais timing, une accumulation, mais j'ai réalisé que ça faisait un autre pilier qui partait. Pour le mieux, pour lui. Mais après avoir ri et appris (énormément) avec une personne, se rendre compte qu'on n'aura plus l'occasion de le faire, ça pique, fort.
On n'est pas supposés tisser des liens (si si quelqu'un a dit ça) sur le lieu de travail mais le Ciel sait combien de relations aujourd'hui nés là-bas comptent pour moi. Alors le jour de son départ sera dur. Parce que j'avais oublié qu'il n y avait pas que les événements tristes qui pouvaient éloigner les gens.
J'ai toujours aimé mon poste et les personnes que je trouvais au travail. Du coup, ça allait toujours très bien.
Aujourd'hui aussi ça va très bien.
Mais peut-être n'avais-je pas réalisé que si ça va très bien, c'est aussi grâce à ces toutes personnes, qui sont parties, qui partent, qui sont là...
Ambiance pourrie pour un samedi soir mais ça ne prévient pas quand ça vient.
Et le départ d'un manager top, bah je découvre que ça peut soulever d'autres choses...
What a life !
HD
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