26.2.20
Quelle poussière ici
Vous ne pensiez tout de même pas sérieusement que j'avais déposé la plume ?
Non chers lecteurs... Vous me connaissez et savez que je me tairai dans l'au-delà (quoique...).
Alors je vais répondre à quelques questions (si si vous les avez posées) pour nous remettre les idées en place. Ok ?
14.9.19
Mauritius, It's been a pleasure
Au moment où je quitte l'hôtel pour l'aéroport je couche les mots pour remercier une si belle terre d'un si bel accueil.
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Quelque part sur Flic-en-flac |
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Au restaurant de Casela Adventures |
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La raison de mon voyage et moi |
4.9.19
J’ai vieilli à 22 ans
J’ai prématurément vieilli à 22 ans. À partir de là, j’ai décidé que j'allais mettre mes efforts et mon argent dans les soins à 100€ au lieu des fonds de teint à 40€.
Le problème c'est que à 22 ans j’ai arrêté de faire les choses à moitié, un pied dedans, un pied dehors. Non. À 22 ans j’étais pleinement entière, ou bien je n’étais pas.
J’ai réalisé tout ça un jour de ma 23e année. J’ai réalisé que la Debora étudiante m’avait fait énormément sourire avec ces artifices, ses sourires, les cocktails. J’ai réalisé que la nouvelle était beaucoup plus heureuse, pourtant beaucoup plus casanière. C’était la même semaine que j’ai réalisé qu’en avançant on avait commis une grave erreur. Je n’avais jamais pardonné à la Debora d’avant ses erreurs. J’étais fière d’elle, je la pavanais, mais je ne lui avais pas pardonné pour tout le tort qui avait été causée d’abord à elle-même, puis aux autres.
C’est pour ça que j’ai vieilli à 22 ans. À 22 ans j’ai compris qu’on faisait des erreurs toujours plus grosses, qu’il fallait toujours assumer. À 22 ans j’ai changé de numéro et j'ai appris à me défaire des boulets. J’ai pleuré tout ce que mon corps pouvait à 22 ans, et après j’ai appris à aimer ce qui était bien et simple pour moi : la course, les salades, le salon de Kay, les conseils d’Eve et de Tcho, les rires de MR ou la lumière tamisée de mes bougies parfumées.
A 22 ans j’ai vieilli parce qu’il me faut très peu de choses dans ma vie. Des coups de fil, ma paire de baskets, Deezer Premium, voilà mes indispensables.
Quelle vie ! Dans un peu plus de 3 mois je vais souffler sur la 24e bougie. Il pourrait venir me chercher maintenant que je serais prête. Quelle belle vie ai-je eu.
HD
30.8.19
Les bons petits d'Arafat
J’ai lu l’article de Florian Ngimbis de Kamer Kongossa sur Arafat et il est revenu sur un point fort que de nombreux fans peuvent oublier.
Je n’aime pas la hiérarchisation des fans mais il faut quand même avouer que si Arafat nous a tous touchés, il y a cette catégorie là en particulier pour laquelle j’ai très mal.
Je parle de ces milliers de jeunes dans ces capitales africaines pour qui la vie n’a jamais été tendre. Je parle de ces grands débrouillards, grands oubliés de nos pays. Arafat a été l’un des leurs et ne s’est jamais détaché d’eux.
Du coup quand on regarde froidement (malgré la tristesse ici), mais vraiment très froidement la situation on se dit qu’un phare est parti, un modèle. On se dit que ces jeunes là avaient Arafat, être humain perfectible (comme nous tous), mais vrai modèle.
Arafat aura apporté plus de lumière à tous ces jeunes que tous les chefs d’Etats réunis. Il était une lumière pour eux, et ils mettaient la lumière sur eux. A présent on peut se demander mais au fait, c’est quoi leurs vies maintenant que leur grand est parti ?
Je suis de la même génération que ces jeunes. Je n’ai jamais manqué de rien, j’ai même toujours tout eu en abondance. D’autres au moment où j’écris ces lignes sont incapable de dire ce qu’ils mangeront ce soir ou demain.
Alors après ces mots, moi qui les rédige, vous qui les lisez, nous retournerons tous à nos vies. Mais je pense que c’est notre responsabilité à tous de faire grandir/rêver/briller cette très belle jeunesse qui est dans nos rues.
Je vois ceux qui vont me dire « tant que le président...», « c’est le travail de l’Etat ». Je le redis, je m’en fous, ce n’est pas mon avis. Mon avis est que je n’ai pas besoin d’attendre le pape ou le conseil des ministres pour aider mon frère si je peux.
J’espère pouvoir revenir ici vous dire que j’ai mené une action concrète.
En attendant, je vais retourner pleurer Arafat, en pensant à ceux là qui pleurent plus fort que moi, et qui vont retourner dans l’oubli et l’indifférence générale.
Eh Arafat !
J’ai mal à ma jeunesse. J’ai mal à mon Afrique.
HD
Et maintenant voici DJ Arafat
MJ était un génie musical qu’on ne saurait pas oublier...
Je n’ai pas fini de pleurer Whitney Houston...
Et maintenant voici DJ Arafat...
Pourquoi une telle introduction ? Une journaliste/présentatrice camerounaise disait que les seuls vrais perdants sont ses proches parce que nous on passera à autre chose dans quelques jours.
Au Small Tchop à Libermann...
Dans la cuisine de ma mère...
Dans la voiture de Wilfried...
Près de 10 ans d’une vie marquée par la musique d’un artiste et on pense sincèrement qu’on peut oublier dans quelques jours ?
A-t-on seulement oublié Douk Saga ?
Ça fait bizarre de devoir les placer dans le même espace temporel, celui de l’éternité.
Les artistes sont les guérisseurs de l’âme. DJ Arafat nous a apporté tellement de joie et aussi de sagesse au travers de titres se comptant par centaines.
Sa musique est restée, alors lui aussi est là. Et si Ange Didier est pleuré par sa famille, Arafat est pleuré par des millions d’Africains (mais pas que) à travers le monde, et on n’a pas fini de pleurer.
A se revoir de l’autre côté. Que le créateur de la sagacité et toi préparez déjà les bons titres.
On arrive !
HD