Parmi ces étudiants et parents que j'ai eu à rencontrer, il y'avait ce garçon, accompagné d'une jeune fille, qui était un peu effacé. Je ne trouve pas les bons mots (ce qui m'arrive souvent récemment), mais je vous dirais que c'est comme s'il y'avait une flamme qui s'était éteinte dans ses yeux...
Il m'a dit qu'il prenait des renseignements sur à peu près tout, parce qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il voulait faire, vu qu'ils venaient de griller deux années de médecine. Je lui ai dit que j'avais eu une mésaventure similaire, sur quoi il m'a répondu que je devais donc le comprendre...
Mais non, je ne pouvais pas le comprendre. Du moins pas totalement. Moi j'ai perdu une année, pas deux, et j'imagine donc que ce doit être doublement plus dur. On se dit qu'on a choisi une formation qu'on a défendu bec et ongles auprès de notre famille, et puis après on doit se rendre à l'évidence que pour diverses raisons, on ne s'en sort pas. Et le pire dans tout ça c'est qu'on n'a même pas le temps de s'apitoyer sur son sort vu qu'on doit vite fait penser au plan B qu'on n'avait jamais imaginé... De l'importance de l'orientation !
Je ne sais pas si c'était le cas de ce jeune homme, mais je pense qu'on doit vraiment être conscient de ce à quoi on s'engage une fois qu'on est bachelier, des obstacles qui nous attendent, et souvent des sacrifices auxquelles on doit consentir (ce qui est terriblement vrai avec la 1ère année de médecine dans le système universitaire français).
Que ce soit en France, au Cameroun ou ailleurs, les futurs bacheliers doivent se donner les moyens de construire un projet académique solide. Je dis bien "construire", parce que c'est quelque chose qu'on entreprend sur de nombreuses années, on est tout le temps en train de modifier son projet. Mais il faut avoir toutes les informations nécessaires ( nos compétences, nos envies, les formations existantes, les débouchés, etc.) pour bien choisir son année post-bac. Après, l'erreur n'est pas une fatalité, on n'en sort que grandi. Mais c'est dommage de commettre une erreur qui aurait pu être évité si on s'était renseigné comme il se doit.
Je doute qu'il y ait des lycéens qui me lisent, mais au cas où, je suis ouverte à toutes les questions !
"If you don't know where you're going, any road will get you there". Lewis Carroll
DBS
Mais si on s'est posé les questions "qu'est-ce qu'on aime?" et "qu'est-ce qu'on sait?" et que les 2 ne collent pas forcément? Par exemple moi, je suis passionnée par les métiers du bâtiment (Je compte faire Génie civil) mais ça implique une formation d’ingénieur (tronc commun à tous les 2 premières années) que je ne suis pas sûre d'assumer par la suite.
RépondreSupprimerJe ne sais pas où tu comptes faire tes études supérieures mais en France par exemple il existe un DUT Génie Civil que tu peux faire direct après le BAC. Ca te permet après soit de faire une licence pro, soit d'entrer dans une école d'ingénieur. Sinon, si tu aimes vraiment Génie civil et que tu n'as pas d'autre choix que tronc commun durant deux ans, c'est là que la motivation joue ! Moi je voulais faire médecine, mais je détestais les matières principales. Or tu ne peux pas prétendre soigner si tu ne connais pas le corps humain et tout : j'ai laissé tomber Donc voilà ! Normalement, il y'a des matières du tronc commun dont t'auras besoin pour réussir ta formation en génie civil, et si non, dis-toi que c'est juste un "passage" pour aboutir à la formation de tes rêves. Je ne sais pas si c'est assez clair, let me know !
SupprimerOui, très clair. (pour moi les DUT cest plus possible, juste BTS et prepa). Anyways merci, je vais chercher des formations plus.. pratiques d'abord.
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