Il état une fois une belle.
C'était vraiment une belle femme que j'ai eu l'opportunité de rencontrer.
La belle avait quand même un caractère fort, ça se voyait à ses prises de positions. La belle ne se prenait quand même pas pour 5 francs (il y avait de quoi). La belle avait une assez large audience. Et pourtant je ne sais pas pourquoi, ce que moi je pouvais dire pouvait intéresser la belle. Ce sont mes pieds à moi qui ne touchaient plus le sol.
La belle fait partie de ces rares personnes qui se sont permises d'avoir leur mot à dire sur une histoire dont elle n'était pas protagoniste, parce qu'il me semble que c'était plus fort qu'elle. Et au-delà du commentaire, je n'oublierai jamais le geste qui était signe d'intérêt (et/ou de ma trop grande dérive). La belle avait un coeur. Mais la belle, à cause de ça, a fait partie de ces gens qui me faisaient peur, qui me faisaient contrôler mes faits et gestes de peur de passer pour bête/naïve/etc. Je voulais aussi susciter respect et admiration.
Un jour j'ai compris que le problème ce n'était pas la belle ou les autres, que c'était moi, et que chacun pouvait et devait assumer ses propos sans essayer de plaire à quique ce soit. Par ailleurs j'ai découvert que la belle était aussi sensible. Rarement, très rarement, elle laissait son coeur écrire, même si elle s'était cachée derrière l'anonymat. Et je me suis dit que derrière les grands sourires et les glitters, la belle, comme moi, avait son lot de bobos.
La belle est une fonceuse, une travailleuse, du genre qui ne dort jamais. Et de nombreuses fois je me suis surprise à me dire "oh, elle aimerait beaucoup ma province. Flâner, ne rien faire, ça lui irait si bien." Mais ce sont ses choix. Elle a des envies de grandir, de réussir et des envies d'ailleurs. Alors forcément toutes ses envies ne peuvent pas se permettre 8 heures de sommeil par jour surtout lorsqu'on est une touche-à-tout.
Et récemment encore, j'ai découvert la belle. La belle m'a permis d'être là où il fallait, quand il fallait à un moment très particulier. Si ce n'était pour elle, j'aurais été dans mon lit, détournant le visage de ce qui se passait. Mais j'ai été là-bas. Non contente d'avoir eu cet impact minime, la belle a pris le taureau par les cornes, engageant sa personne pour aider le plus possible, le plus grand nombre de personnes. Je me suis dit que lorsqu'elle ne dormait pas, ce n'était pas que pour chercher le billet violet, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu'elle avait du coeur. Et c'est peut-être génétique.
La personne qui avait voulu rassembler le plus de personnes possibles, c'est l'oncle de la belle. L'oncle de la belle, est un rêveur en son genre. Pourquoi ? Parce qu'il croit en la force du réseau. Parce qu'il se bat pour qu'il y ait un réseau. Parce que non pas comme ceux qui ont des convictions et n'en font rien, l'oncle de la belle a des convictions et va au front. Il se fait le porte-parole du plus grand nombre et partout où il passe, il touche au collectif. En fait c'est la définition du leader. Il ne va pas monter le premier dans le bus pour avoir la meilleure place, non, il va attendre à la porte du bus, le temps qu'il faut, que tout le monde arrive, avant de prendre sa place. Que ce soit dans le domaine professionnel, pour sa terre de naissance, pour sa terre d'adoption ou tout simplement pour ses frères, il veut fédérer. Etant issue d'une communauté de personnes qui ne se serrent pas les coudes, j'ai été profondément inspirée par l'oncle de la belle.
Et puis j'ai rencontré le cousin de la belle. Le cousin de la belle, finalement, c'était la cerise sur le gâteau. Le cousin de la belle est la définition même de la jeunesse dynamique qui en veut. Parce que le cousin de la belle, je sais que je pourrais l'écouter parler des heures et des heures durant de tout ce qu'il peut faire, de tout ce qu'on peut faire pour la communauté. Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est le cousin de la belle, qui était entrain de parler de terrains de basket-ball pour la communauté, avec une pluie d'étoiles dans les yeux. Quand je dis "pluies d'étoiles", je pèse mes mots. Il était comme transcendé par cette idée. Je ne pourrais répéter mot pour mot ce qu'il a dit mais pour faire simple, avec lui tout est possible. Parce que d'après lui on ne doit pas regarder les échecs, mais uniquement tout ce qu'on peut faire, et le positif qu'on ressort de chaque chose.
J'aurais beau lui avoir consacré un article, mais la belle je ne la connais que très peu. Mais si je la surnomme la belle, ce n'est pas à cause de son physique, mais de toute la beauté intérieure que ce dernier cache.
D.
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