Comment vas-tu là haut ? Bien j'espère ?
Bon si je t'écris c'est qu'aujourd'hui on se rappelle le jour où tu es parti... 7 ans déjà.
Tu étais venu à la maison tu te rappelles ? Mais moi je ne savais pas trop ce que c'était que de recevoir des camarades chez soi. Le silence , ça tue ! Et puis tous ces regards discrets que je captais souvent là ...! Ah non je n'en parlais pas souvent mais je souriais au fond en me disant "aaah Régis Fogang me regarde souvent" lol. Ralala ce gars.
Un beau gosse, un troubleur, un cerveau... D'autres t'ont mieux connu, d'autres étaient plus proches de toi... Mais personne n'a le monopole de la tristesse. Alors depuis que t'es parti, on fait un peu tous avec... Ou plutôt sans...***
Ah récemment Cissé est monté sur Paname et je me suis demandée oú est-ce que tu en serais aujourd'hui sur le plan académique/professionnel... Loin. Très loin en tout cas. Bref le conditionnel ne résout rien alors parlons au présent.
Le présent donc m'annonce qu'un autre de nos camarades s'en est allé. Les raisons demeurent sombres et en t'écrivant je n'y crois pas vraiment. Mais s'il y a une chose que je viens te demander aujourd'hui cher Régis, c'est de bien accueillir Le Dama... J'aurais aimé raconter aussi plein de choses sur lui, mais c'est déjà trop loin, les souvenirs m'échappent. D'autres s'en chargeront.
Pour finir, continue de reposer en paix Régis, dans l'attente de te retrouver, de vous retrouver un jour, dans cette nouvelle vie promise par notre père...
#LiberEnDeuil .
Et je pense à M. Tchakounté. à M. Poah, au père Damien. Et à tous nos autres morts que j'oublie...
Amis libermanniens, et les autres, en cette veille de fête des morts, entrons en prière.
“It is foolish and wrong to mourn the men who died. Rather we should thank God that such men lived.”- George S. Patton
*** "C'est une blessure dont on ne parle pas. On fait avec, ou plutôt sans." Michel Denisot à propos de son père.
Regis, Raissa <3 forever loved
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