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Le lycée français Dominique Savio est sûrement le seul établissement scolaire de Douala (voir du Cameroun) à avoir en son sein une piscine.
C'est également à Savio que j'ai découvert le "pentabond" qui est un espèce de triple saut, mais avec 5 "bonds". Bref Internet ne m'aide pas à mieux décrire la chose puisque quand on tape pentabond on ne retombe que sur des liens d'académies françaises... Quoiqu'il en soit, le pentabond a constitué (comme le sport de manière générale tout au long de ma scolarité) une source de moqueries parce que ma course c'est à voir, et mes sauts... Sans commentaire disons.
Être inscrite là-bas m'a fait découvrir les classeurs (je n'en avais jamais utilisé jusque là) et surtout les indispensables oeillets, pour ne pas que mes feuilles se déchirent dans mon classeur.
Mon lycée c'est également les travaux pratiques de Physique-Chimie ou de SVT avec LadyCym et ma jums disneyeuse (cette dernière n'arrêtant pas de remplir mes feuilles de svt de citations de films) .
Et puis le lycée, c'est bien évidemment le BAC, le bac qui a marqué tout une vie de glandage perpétuel. Comme certains diraient, j'ai eu le bac avec mention pitié, mais au moins je l'ai eu. Et puis ma probabilité de réussite si j'étais restée à Libermann avoisine les 0 ...
Mais au delà de ces considérations trop scolaires, le lycée c'est l'endroit où la puberté frappe de plein fouet, et où on commence à acquérir un certain degré d'indépendance par rapport à ses parents. Ceci n'était pas mon cas lol. Maman m'avait des années auparavant fait comprendre que la boîte de nuit ne servait strictement à rien et je m'étais alors faite à cette idée là. D'ailleurs quand mes amies préparaient leurs plans de sortie je pensais à tout ce que je pouvais faire avec mon billet de 10 000 (15€) et je me disais que le dépenser en boîte de nuit était un gachis. Mais bien sûr les lundis je ne ratais jamais leurs debriefs du week-end.
L'établissement des boss ?!
Moi qui n'avais pas de sac Longchamp, j'avais pêché wallah ! J'étais à côté de la plaque ! Mais au moins j'avais, non pas une bande de potes, mais une véritable FAMILLE !
Cet article est un véritable hommage à ma famille scientifique ! J'ai eu ici, ce qui m'a toujours un peu dérangé avec mes amis de Libermann. Autant à Liber, j'avais des amis de "bandes" différentes, autant à Savio, on avançait tous ensemble comme un seul homme : il n'y avait pas de clans dans la classe. Durant les pauses on était tous ensemble au même endroit...
Je les ai vraiment beaucoup aimé et ça fait mal de penser qu'aujourd'hui l'un de nous n'est plus...
En plus je n'ai jamais retrouvé un tel effet de "groupe" depuis... Je ne fais peut-être pas l'effort qu'il faut mais les "bandes", très peu pour moi en fait...
Tout n'a pas toujours été facile dans ma petite tête et dans mon petit coeur durant mes années en tant que lycéenne mais qui a dit que la vie serait facile ?
Ceci est donc la fin de ces posts Mes meilleures années. Non pas que les années de fac ne constituent pas de belles années, mais elles sont trop proches du milieu professionnel pour être qualifiées de moments d'insouciance...
Je suis FAN de mon parcours pré-universitaire et serait toujours infiniment reconnaissante à ma mère pour ces choix. J'ai bénéficié du meilleur qui puisse se faire en termes d'enseignement et si j'ai une tête bien faite aujourd'hui c'est grâce à tous ces enseignants à qui je ne pourrais sûrement sans doute assez dire merci !
N'hésitez pas à partager !
xoxo
A (re)lire :
- Mes meilleures années (1) : Groupe Scolaire Bilingue La Roche
- Mes meilleures années (2) : Collège Libermann
Saviolaise de coeur ou bien? Bel article as usual.
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