Pour une fois, un lundi matin, je suis arrivée pile à l'heure. Et pourtant Dieu sait les minutes qui se sont écoulées entre la sonnerie de mon réveil et mon "éveil" . Me voici donc en cours, j'ouvre un milliard d'onglets comme d'habitude sur ma tablette, et je visualise bien la prise de courant, certes utilisée pour l'instant, près de moi. Ah l'élément essentiel, comme d'habitude, je suis assise au fond.
Les minutes passent, et rien. Je sais que Mme Marie-Cunégonde n'est pas vraiment l'exemple de la ponctualité mais le retard est toujours plus gros quand ça vient des professeurs n'est-ce pas ? Après 11 bonnes grosses minutes, elle arrive enfin. A moins que je ne sois sourde, je n'ai pas entendu de mots d'excuses. Qu'importe, le professeur est roi n'est-ce pas ?
Pour que vous compreniez ce qui va suivre, il faut que je vous décrive la disposition de ce mini-amphi d'une centaine de places. Il est divisé en deux de manière horizontale, et légèrement incliné. Donc disons qu'il y a une cinquantaine de places devant (zone A) , et le reste derrière (zone B), séparé par un passage vide.
J'étais donc assise au fond (3ème rangée de la zone B), et quand madame est arrivée elle a demandé à ceux qui étaient le plus au fond de descendre occuper les premières rangées (désertées bien sûr) de la zone A. La rangée devant moi s'est exécutée, et moi, bien malignement, je me suis mise à cette rangée à présent vide. Mme Marie-Cunégonde de rappeler que ceux qui étaient au "fond" ne devaient pas s'échapper et lorsqu'elle m'a vu elle m'a demandé de rejoindre la zone A (la première rangée de la zone B était encore occupée par des étudiants), et je lui ai dit que j'avais besoin de la prise à mes côtés. Elle m'a dit que ce n'était pas une excuse. Ma déléguée m'a fait remarquer une place vide à la dernière rangée de la zone A, d'où je pourrais accéder à la multiprise qu'elle avait empruntée. JOIE donc, je m'y rends.
Mme Marie-Cunégonde n'est pas d'accord, mais je me considère dans mon droit donc je prends place là-bas. Quand elle se rend compte que je suis bel et bien installée, elle me dit que je dois m'asseoir devant, ce que je commence à percevoir comme du harcèlement. Elle insiste. J'ai pensé tellement fort qu'on n'est pas à l'école primaire que je le lui dis, en ajoutant que j'avais 21 ans (ok sous peu) , que j'étais majeure, vaccinée, et qu'elle n'avait pas à me dire où je dois m'asseoir. Elle a répliqué que ça c'était des discours de gamine de 5 ans, la g*rce. Ca me pique mais je reste sur ma position. Mme Marie-Cunégonde de signifier que si je ne m'asseois pas devant, là où elle demande, elle s'en va.
Pour le coup je me demande qui se comporte comme une gamine de 5 ans. Le cours est chiant, la prof... et ça doit quand même durer 4 heures donc c'est inavisengeable que mes camarades écopent de ça. Sans hésiter, je lui dis que je m'en vais donc, pour ne pas qu'elle s'en aille. Et voilà ! Je voulais rentrer chez moi, retrouver ma couette que j'ai eu tant de mal à quitter ce matin, et j'ai pensé que je pouvais aussi m'installer à la bibliothèque, et travailler (entre autres) sur l'ordinateur.
J'ai essayé de restranscrire au mieux ce qui s'est passé. Je trouve Mme Marie-Cunégonde en manque accru de reconnaissance et de pouvoir. Je n'ai vraiment pas compris son obstination. Disons qu'elle voulait que les étudiants ne se mettent pas au fond. A partir du moment où j'avais rejoint la zone A, entourée du peuple donc lol, l'affaire aurait pu s'arrêter là non ?
C'est drôle parce qu'hier je me disais justement que sa matière a le même coefficient que l'anglais donc que ça compenserait. Comme on dirait chez moi, j'avais vu le ndem* venir de (très) loin.
Déjà que les bancs me fatiguent atrocement... Bref affaire à suivre, ou pas !
Pourquoi écrire sur mon blog quelque chose qui pourrait me porter autant préjudice ? En effet si la concernée tombe dessus, ça lui donnerait une raison de me faire virer de l'institut non ? Tout simplement parce que ceci est inventé.
Meilleur début de semaine à vous.
*le ndem : la merde
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