Parce qu'il n y a rien qu'un bon fou rire ne puisse vaincre.
Parce qu'il n y a rien qu'un bon plat ne puisse résoudre.
Parce que le glucose, toujours, aidera.
Allongée dans ce lit, la réflexion, ou plutôt le constat du jour est clair : je suis seule.
Je vous dirais que c'est plus ou moins le cas depuis un peu plus de 6 ans maintenant.
La constante demeure. Le problème avec le temps c'est qu'il fixe, plus qu'il ne défixe les choses.
Le problème avec le temps aussi, c'est que les gens font leur vie.
Mais le pire avec le temps, c'est qu'on prend conscience de tout ce que je viens d'écrire.
On prend conscience du fait que personne, personne ne pourra nous aider.
On prend conscience du fait qu'on se complait à appeler certaines choses "soucis", "problèmes", alors qu'au fond, mais vraiment au fond, ça va.
On prend conscience du fait qu'on dispose de toutes les ressources pour avancer, et que lorsqu'on n'a plus de ressources, lorsqu'on ne trouve vraiment PAS de solutions, ça veut dire qu'il n'y avait pas de problème, aussi simple que ça.
Alors qui dit qu'on n'a pas de problèmes, dit pas de fin de problème aka pas de solution à célébrer et pourtant ! C'est là que notre ami le glucose intervient. Il n'y a pas toujours de bonnes raisons pour pleurer, mais il y a toujours, toujours et toujours des raisons de sourire.
Alors bien sûr j'ai effacé ce mail que je n'enverrai jamais.
Alors bien sûr je n'appellerai jamais ce grand-frère à l'aide (quelle aide même si vous suivez).
Alors bien sûr dès que j'aurai mis un point final à ceci je vais aller me chercher un repas pas trop mal.
MAIS bien sûr, au-delà de tout, à mon retour, cette petite canette de Fanta sera là, pour mon plus grand bonheur.
Parce que mon bonheur est de pouvoir écrire pour vider ma tête et mon coeur.
Parce que mon bonheur est d'utiliser cette canette pour faire plaisir à mon corps (ne vous inquiétez pas demain j'éliminerai).
Parce que mon bonheur, c'est de réaliser que là tout de suite, il est 19h15, et je suis heureuse.
Deb, pleine d'espoir.
(c'est un genre en français hein)
Parce que qu'est ce qu'on aurait à célébrer s'il n'y avait pas auparavant eu des tempêtes, des déceptions, des moments de solitude, d'inquiétude et de désarroi... Même si à l'instant présent ces situations nous semblent injustes, difficiles à supporter, il viendra (pour sûr) un jour où nous y repenserons avec un sourire, car on y aura survécu, on aura avancé, "against all the odds" !
RépondreSupprimerBe strong and courageous !