Tout ce qui brille n'est pas de l'or et pourtant, l'important n'est pas que ce soit de l'or, mais que vous l'ayez cru, même un seul instant.
Est-ce que je viens parler de mes consoeurs qui se baladent avec des contrefaçons de sacs de marque ? Non ! En soit elles ne font du mal à personne, et ne me dites pas que ça change vraiment quelque chose pour Celine ou Louis Vuitton. Elles ne sont pas irréprochables (ça c'est entre elles et leur reflet dans la glace), mais ne sont pas ma cible.
Cible parce que j'ai en effet certains individus dans mon collimateur. Les pires bandits ne sont pas les bandits, mais tous leurs proches, qui non contents de les protéger, en profitent. Je ne parle pas de bandits du style "haut les mains" (et encore ce n'est pas loin). Mais de ces bandits en col blanc, propres sur eux, à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. D'ailleurs ils sont souvent grands connaisseurs des paroles de l'évangile et grands moralisateurs sur Facebook mais passons...
Comment Jean-Paul, jeune étudiant (ou tout juste diplômé) peut se pavaner en vêtements de luxe, qu'aucun membre de sa famille ne peut s'offrir (parents ou frères), sans que vous ne trouviez cela louche ?
Comment Matthieu peut-il être à même de t'offrir l'iphone 7 (sorti hier), alors que lui-même tourne encore dans les anciens modèles sans que tu te dises autre chose que "il m'aime" (là où la vérité est souvent ailleurs) ?
Et le pire cas qui soit !!!
Comment peux-tu, alors que tu es au courant de la vérité, que tu sais qu'il est dans le faux, qu'il vole et utilise des cartes volées, profiter de manière consciente d'achats effectuées avec ces cartes qui peuvent aisément remonter à toi ?
Je peux comprendre l'amour pour l'argent facile. Je ne comprends pas l'absence de peur pour la PRISON facile. Comment peut-on être diplômé, avoir des parents qui se sont saignés et se résoudre à profiter des fruits du BANDITISME ? Le pire, c'est de ne même pas s'en cacher, mais d'afficher ces fruits sur les réseaux sociaux. Parce que qui croyez-vous tromper au juste ?
J'ai dit "et le pire cas qui soit" plus haut mais je me suis trompée. Le pire cas, c'est vraiment quand ces individus chantent la gloire de Dieu à tout vent. Le pire c'est quand ces individus se permettent de pointer du doigt des gens qui EUX font les choses de manière honnête au grand jour. Le pire c'est quand ces gens sont entrain de se construire un réseau, sont salariés d'une grosse boîte, sont entrain de monter une affaire, ou déjà à la tête d'une entreprise et ne réalise pas ce que veut dire un casier judiciaire qui n'est pas vide.
Comment peut-on être aussi naïf ?
A quel moment est-ce que Bonnie & Clyde sont devenus des références ?
Que pense-t-on pouvoir transmettre à sa progéniture après ?
Parce qu'oui je suis dégoutée.
Je respectais énormément cette personne.
Je voulais aider cette personne à mon humble niveau.
Pourtant les signaux étaient là. Les commentaires du sous-quartier et les comportements bizarres, jamais ça ne ment.
Mais ce n'est pas grave.
Aujourd'hui je sais.
Et en lisant tous tes longs statuts, je ne pourrais m'empêcher d'avoir de longs fous rire.
D'avance, merci.
30.11.16
22.11.16
Rien que du blanc
Tout est parti d'une blague entre moi et moi. Je sors d'un des rdv J'aime courir de la FFA, et je suis à bout de force. Marcher pour rentrer chez moi est un exploit. Et là je me dis "on n'a qu'à m'enterrer". Et pour pousser plus loin, j'ajoute "j'ai même déjà choisi les fleurs... Des fleurs blanches".
Je ne suis pas une grande connaisseuse des fleurs mais oui comme une évidence, à mon passage de l'autre côté, je veux qu'elles soient blanches. Parce que le blanc c'est beau, le blanc c'est classe, et le blanc c'est réconfortant. Le noir c'est la tristesse, la douleur, la couleur d'hier alors que le blanc c'est la joie, la paix, la couleur des lendemains qui chantent.
Alors d'où est venue cette tradition de porter du noir, de faire le deuil ? On ne fait pas le deuil pendant une durée limitée, parce que le départ de quelqu'un, c'est pour de bon. Qu'est-ce qui fait penser que porter du noir 1 mois c'est bien pour quelqu'un qu'on a aimé 50 ans ? Qu'est-ce qui fait penser que pleurer tous les jours 30 années durant c'est trop pour quelqu'un avec qui on a vécu 10 ans ? L'être humain étant ce qu'il est, il a instauré des codes, des règles partout, même dans la mort.
A ces femmes qui ont déjà les cheveux rasés et qui adorent mettre du noir, elles doivent changer quoi lors du veuvage ?
Peut-être que ce soir à 18h je ne serai plus de ce monde. Peut-être que dans 40 ans mon coeur battra toujours. Que ce soit demain, ou le jour d'après, je ne veux pas de chansons tristes à mon deuil. Les vivants ont le droit de gérer leurs douleurs et leurs peines comme ils le veulent, mais ne vous réunissez pas en mon nom pour vous échanger les mouchoirs, non, loin de moi.
La vie est tellement belle alors oui j'espère que mon deuil sera une fête blanche. Que ces messieurs seront sur leurs 31, que ces dames seront belles dans leurs tenues blanches, et que quelqu'un se sera chargé de faire le récap' de toutes mes conneries, pour que toujours, vous rigoliez en y pensant, en pensant à moi.
Bien évidemment j'espère qu'aucune cagnotte ne sera faite. Les vivants ont des projets de vivants à faire avec cet argent. Mais je suppose que verser une bouteille de d'jino sur ma tombe me fera plaisir de là où je serai. Ah et en me rendant visite, ne prenez pas de gros bouquets. Une jolie fleur, ça suffira amplement. Sinon, comme dit plus haut, vous pourrez juste m'appeler et me raconter ce que vous voudrez, je serai là. Et pour ça pas besoin d'aller jusqu'à Sackbayeme (je suis célibataire en écrivant ces lignes, laissez donc mon corps/mes cendres pas trop trop loin de la Debora originelle si je mourrais avant de me marier), partout où vous aurez besoin de moi, je serai là.
Je pense aux malchanceux qui n'auront jamais l'occasion de nous connaître ma bêtise et moi, tant pis pour eux. Et je pense à vous, les chanceux de ma vie.
Je vous aime aujourd'hui et demain.
Mais s'il vous plaît, quand ce jour arrivera, rappelez-vous de ce que j'ai dit...
Rien que du blanc
D.
Je ne suis pas une grande connaisseuse des fleurs mais oui comme une évidence, à mon passage de l'autre côté, je veux qu'elles soient blanches. Parce que le blanc c'est beau, le blanc c'est classe, et le blanc c'est réconfortant. Le noir c'est la tristesse, la douleur, la couleur d'hier alors que le blanc c'est la joie, la paix, la couleur des lendemains qui chantent.
Alors d'où est venue cette tradition de porter du noir, de faire le deuil ? On ne fait pas le deuil pendant une durée limitée, parce que le départ de quelqu'un, c'est pour de bon. Qu'est-ce qui fait penser que porter du noir 1 mois c'est bien pour quelqu'un qu'on a aimé 50 ans ? Qu'est-ce qui fait penser que pleurer tous les jours 30 années durant c'est trop pour quelqu'un avec qui on a vécu 10 ans ? L'être humain étant ce qu'il est, il a instauré des codes, des règles partout, même dans la mort.
A ces femmes qui ont déjà les cheveux rasés et qui adorent mettre du noir, elles doivent changer quoi lors du veuvage ?
Peut-être que ce soir à 18h je ne serai plus de ce monde. Peut-être que dans 40 ans mon coeur battra toujours. Que ce soit demain, ou le jour d'après, je ne veux pas de chansons tristes à mon deuil. Les vivants ont le droit de gérer leurs douleurs et leurs peines comme ils le veulent, mais ne vous réunissez pas en mon nom pour vous échanger les mouchoirs, non, loin de moi.
La vie est tellement belle alors oui j'espère que mon deuil sera une fête blanche. Que ces messieurs seront sur leurs 31, que ces dames seront belles dans leurs tenues blanches, et que quelqu'un se sera chargé de faire le récap' de toutes mes conneries, pour que toujours, vous rigoliez en y pensant, en pensant à moi.
Bien évidemment j'espère qu'aucune cagnotte ne sera faite. Les vivants ont des projets de vivants à faire avec cet argent. Mais je suppose que verser une bouteille de d'jino sur ma tombe me fera plaisir de là où je serai. Ah et en me rendant visite, ne prenez pas de gros bouquets. Une jolie fleur, ça suffira amplement. Sinon, comme dit plus haut, vous pourrez juste m'appeler et me raconter ce que vous voudrez, je serai là. Et pour ça pas besoin d'aller jusqu'à Sackbayeme (je suis célibataire en écrivant ces lignes, laissez donc mon corps/mes cendres pas trop trop loin de la Debora originelle si je mourrais avant de me marier), partout où vous aurez besoin de moi, je serai là.
Je pense aux malchanceux qui n'auront jamais l'occasion de nous connaître ma bêtise et moi, tant pis pour eux. Et je pense à vous, les chanceux de ma vie.
Je vous aime aujourd'hui et demain.
Mais s'il vous plaît, quand ce jour arrivera, rappelez-vous de ce que j'ai dit...
Rien que du blanc
D.
19.11.16
The Voice Afrique m'a fait ça !
Nous arrivons au terme des semaines d'auditions à l'aveugle de The Voice Afrique Francophone et je pense que le mot qui résume ces samedi soir est émotions.
The Voice Afrique
Oui dès la première phrase je dis ce qu'il en est parce que vous connaissez déjà The Voice. Peut-être qu'en début d'année vous aviez vu ces teasings où Nikos ou encore Mika présentait la nouvelle émission qui serait diffusée sur Vox Africa. D'ailleurs l'annonce des auditions a suivi peu après notamment à Douala et Abidjan et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y en a beaucoup qui savent chanter ! Malheureusement ça n'a pas suffi. En effet on se rend vite compte que bien chanter, pleins le font. On se rend compte que de très très belles voix sont arrivées trop tard. On se rend compte que le mauvais choix de chanson et le trac peuvent enterrer de beaux rêves.
The Voice Afrique
Oui dès la première phrase je dis ce qu'il en est parce que vous connaissez déjà The Voice. Peut-être qu'en début d'année vous aviez vu ces teasings où Nikos ou encore Mika présentait la nouvelle émission qui serait diffusée sur Vox Africa. D'ailleurs l'annonce des auditions a suivi peu après notamment à Douala et Abidjan et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y en a beaucoup qui savent chanter ! Malheureusement ça n'a pas suffi. En effet on se rend vite compte que bien chanter, pleins le font. On se rend compte que de très très belles voix sont arrivées trop tard. On se rend compte que le mauvais choix de chanson et le trac peuvent enterrer de beaux rêves.
17.11.16
Leur remise de diplômes
Cet article devait s'appeler Enfin. ou Graduation Day. ou n'importe quoi qui marque l'accomplissement. Pourtant en ce jour, jour de remise de diplôme de ma promotion, je n'y suis pas. Pourtant j'avais tout prévu. J'avais prévu que je m'absenterais du travail que j'avais déjà trouvé. Je m'étais accordée un budget conséquent pour la recherche de la paire de chaussures. J'avais déjà commandé LA robe à Maison Nouss, pour représenter mon Afrique et mon Cameroun en ce jour spécial.
A présent je me retrouve avec une robe que je ne sais pas quand porter. Mais ce n'est pas grave. Parce qu'oui j'avais prévu tous les détails insignifiants, j'avais prévu que le Seigneur me soutiendrait comme toujours, mais je n'avais pas prévu que je n'y serais pas, parce que je n'ai aucun diplôme qui m'y attend. Pourtant je suis fière de mon année, pourtant je ne suis pas la plus nulle/dernière de la promo. Pourtant j'ai validé toutes mes matières, toutes sauf une. Qui n'est même pas vraiment une matière.
Je suis là entrain de rédiger ici alors que je devrais être entrain de re-rediger mon mémoire. Ce mémoire qui ne me permet pas de rentrer dans la bonne case. Ce mémoire qui a été jugée "faible". Ce mémoire qui m'éloigne de tous mes rêves en euros. Et j'en avais. J'en ai. Au moins, cette année m'aura permis de savoir quelle est ma valeur en €. Cette année m'aura permis de dire au revoir aux cahiers. Cette année m'aura permis de me mettre aux cours particuliers (avec 7 élèves tous aussi charmants et intelligents les uns que les autres).
Et pourtant j'ai failli oublier que cette journée c'était aujourd'hui. Je m'imaginais triste et déprimée en cette journée et pourtant non. Je m'imaginais honteuse et pourtant non. Il faut savoir bomber le torse quand on réussit, et il importe encore plus de garder la tête haute quand on trébuche, pour ne pas perdre de vue nos objectifs, pour ne pas laisser le doute s'installer, pour simplement continuer d'avancer. J'en parle comme si c'était grave, comme si c'était limite un deuil et pourtant 2016 est à date la plus belle année de ma vie. Je n'en reviens pas de pouvoir être aussi comblée et bénie.
Alors les autres, ont pris de l'avance. Les autres ont pour la plupart les deux pieds dans cette vie d'adulte qu'on avait tous tant rêvé. Les autres pour la plupart sont des jeunes cadres dynamiques, sortant de l'une des meilleures universités du pays. Les autres pour la plupart arboreront ce soir ce grand sourire que je ne peux que deviner. Et je suis heureuse pour eux tous. Je n'aurai rien d'aussi beau, j'aurai juste le bureau de la scolarité, et une signature attestant que j'ai récupéré le précieux papier. Mais au 1er trimestre 2017 je l'aurai (fingers crossed), et je pourrai définitivement penser à autre chose.
D'ici là je ne peux qu'écrire.
Vous écrire.
Et écrire ce que j'espère sera un mémoire impeccable.
Parce qu'en attendant,
Nous sommes le 17 novembre 2016.
Et je ne suis pas diplômée.
D.
A présent je me retrouve avec une robe que je ne sais pas quand porter. Mais ce n'est pas grave. Parce qu'oui j'avais prévu tous les détails insignifiants, j'avais prévu que le Seigneur me soutiendrait comme toujours, mais je n'avais pas prévu que je n'y serais pas, parce que je n'ai aucun diplôme qui m'y attend. Pourtant je suis fière de mon année, pourtant je ne suis pas la plus nulle/dernière de la promo. Pourtant j'ai validé toutes mes matières, toutes sauf une. Qui n'est même pas vraiment une matière.
Je suis là entrain de rédiger ici alors que je devrais être entrain de re-rediger mon mémoire. Ce mémoire qui ne me permet pas de rentrer dans la bonne case. Ce mémoire qui a été jugée "faible". Ce mémoire qui m'éloigne de tous mes rêves en euros. Et j'en avais. J'en ai. Au moins, cette année m'aura permis de savoir quelle est ma valeur en €. Cette année m'aura permis de dire au revoir aux cahiers. Cette année m'aura permis de me mettre aux cours particuliers (avec 7 élèves tous aussi charmants et intelligents les uns que les autres).
Et pourtant j'ai failli oublier que cette journée c'était aujourd'hui. Je m'imaginais triste et déprimée en cette journée et pourtant non. Je m'imaginais honteuse et pourtant non. Il faut savoir bomber le torse quand on réussit, et il importe encore plus de garder la tête haute quand on trébuche, pour ne pas perdre de vue nos objectifs, pour ne pas laisser le doute s'installer, pour simplement continuer d'avancer. J'en parle comme si c'était grave, comme si c'était limite un deuil et pourtant 2016 est à date la plus belle année de ma vie. Je n'en reviens pas de pouvoir être aussi comblée et bénie.
Alors les autres, ont pris de l'avance. Les autres ont pour la plupart les deux pieds dans cette vie d'adulte qu'on avait tous tant rêvé. Les autres pour la plupart sont des jeunes cadres dynamiques, sortant de l'une des meilleures universités du pays. Les autres pour la plupart arboreront ce soir ce grand sourire que je ne peux que deviner. Et je suis heureuse pour eux tous. Je n'aurai rien d'aussi beau, j'aurai juste le bureau de la scolarité, et une signature attestant que j'ai récupéré le précieux papier. Mais au 1er trimestre 2017 je l'aurai (fingers crossed), et je pourrai définitivement penser à autre chose.
D'ici là je ne peux qu'écrire.
Vous écrire.
Et écrire ce que j'espère sera un mémoire impeccable.
Parce qu'en attendant,
Nous sommes le 17 novembre 2016.
Et je ne suis pas diplômée.
D.
14.11.16
Music Monday #16 : Mes endroits musicaux
Soundcloud, ma grotte.
Des fois c'est sombre, des fois c'est éclairé, dans tous les cas c'est toujours désert. Mais on y retrouve toujours la trace des humains qui sont passés avant nous. Soundcloud, c'est tranquille, ça donne l'impression d'être exclusif, et ça permet de sortir de nos frontières, mais pas trop
Deezer, mon manoir
Pour travailler ou pour lire, sur Deezer je trouve toujours la playlist parfaite. Tu comprends que "sélectionner des titres" peut être un métier à part entière quand tu savoures les créations originales Deezer. En fait je ne sais pas si je savoure vraiment puisque je me laisse emporter. Mais à date, mon moment de détente par excellence c'est : mon thé vert, un livre, et la playlist Deezer faite pour les lecteurs.
Deezer, mon opéra
Oui parce que c'est ssur Deezer que j'écoute beaucoup d'acoustiques, d'instru, de chansons sans paroles en somme. Et j'adore. Les grandes voix du monde sont là. Il suffit de s'installer et de profiter du voyage de qualité, pour peu qu'on sache choisir.
Youtube, mon dancefloor
Le réflexe des réveils c'est le dernier titre à la mode venant du Cameroun ou de nos frères (naija, ghanaian, or ivoirian) pour commencer la journée du bon pied. Et des coups de pieds en réserver j'en ai. Le balle à terre et le shoki ne peuvent jamais m'échapper. DJ Youtube, la réference !
Youtube, mon spectacle
The voice USA, les chaînes YT des anonymes, X-Factor UK les auditions : plein de fois j'en oublie de fermer ma bouche tellement le talent est waouh ! Parce que Youtube permet d'aller loin, loin de chez soi, et de se retrouver au plus près des émotions, des craintes, des larmes et des réussites de ces talents du 4 coins du monde qui ont opté pour la webcam, ou le très sérieux verdict d'un jury impressionnant.
Youtube, ma salle de cours de danses urbaines
Quoi ? Est-ce que vous êtes nés en sachant danser ? Vous croyez que je vais apprendre la danse bafia comment ? Vous croyez que les dernières tendances hip-hop je vais les capter où si je ne suis pas un peu connectée ? Non non, nous allons tous apprendre à tourner ce bassin, ce pas de kizomba pour la énième fois nous le regarderons, et même si c'est Juju on dat beat, on doit répondre présent. On ne connait ni le jour ni l'heure de la prochaine BT alors prête, toujours il faut être.
Ces 3 sites me plongent dans des univers et des humeurs tellement différents qu'en ayant la révélation, c'était une évidence : je devais le poser par écrit.
Et vous ? Quels sont vos lieux musicaux ? Qu'est-ce qu'ils vous inspirent ?
D.
Des fois c'est sombre, des fois c'est éclairé, dans tous les cas c'est toujours désert. Mais on y retrouve toujours la trace des humains qui sont passés avant nous. Soundcloud, c'est tranquille, ça donne l'impression d'être exclusif, et ça permet de sortir de nos frontières, mais pas trop
Deezer, mon manoir
Pour travailler ou pour lire, sur Deezer je trouve toujours la playlist parfaite. Tu comprends que "sélectionner des titres" peut être un métier à part entière quand tu savoures les créations originales Deezer. En fait je ne sais pas si je savoure vraiment puisque je me laisse emporter. Mais à date, mon moment de détente par excellence c'est : mon thé vert, un livre, et la playlist Deezer faite pour les lecteurs.
Deezer, mon opéra
Oui parce que c'est ssur Deezer que j'écoute beaucoup d'acoustiques, d'instru, de chansons sans paroles en somme. Et j'adore. Les grandes voix du monde sont là. Il suffit de s'installer et de profiter du voyage de qualité, pour peu qu'on sache choisir.
Youtube, mon dancefloor
Le réflexe des réveils c'est le dernier titre à la mode venant du Cameroun ou de nos frères (naija, ghanaian, or ivoirian) pour commencer la journée du bon pied. Et des coups de pieds en réserver j'en ai. Le balle à terre et le shoki ne peuvent jamais m'échapper. DJ Youtube, la réference !
Youtube, mon spectacle
The voice USA, les chaînes YT des anonymes, X-Factor UK les auditions : plein de fois j'en oublie de fermer ma bouche tellement le talent est waouh ! Parce que Youtube permet d'aller loin, loin de chez soi, et de se retrouver au plus près des émotions, des craintes, des larmes et des réussites de ces talents du 4 coins du monde qui ont opté pour la webcam, ou le très sérieux verdict d'un jury impressionnant.
Youtube, ma salle de cours de danses urbaines
Quoi ? Est-ce que vous êtes nés en sachant danser ? Vous croyez que je vais apprendre la danse bafia comment ? Vous croyez que les dernières tendances hip-hop je vais les capter où si je ne suis pas un peu connectée ? Non non, nous allons tous apprendre à tourner ce bassin, ce pas de kizomba pour la énième fois nous le regarderons, et même si c'est Juju on dat beat, on doit répondre présent. On ne connait ni le jour ni l'heure de la prochaine BT alors prête, toujours il faut être.
Ces 3 sites me plongent dans des univers et des humeurs tellement différents qu'en ayant la révélation, c'était une évidence : je devais le poser par écrit.
Et vous ? Quels sont vos lieux musicaux ? Qu'est-ce qu'ils vous inspirent ?
D.
13.11.16
Archives : Le coin des loveurs
Ces mots ci datent de 2011. Forcément, plus de 5 ans plus tard, je ne peux qu'en sourire, en sourire, et les accueillir ici.
J’ai été n°0 parce qu’il y avait moi… Et personne ! J’ai été n°1 ! J’ai été aussi n°2, et peut-être n°3 !
Je les ai poignardés à petits coups, pour faire durer la douleur.
J’ai versé de la soude dessus pour les désintégrer
Je les ai jeté dans une vallée, pour qu’ils s’écrasent
Je les ai envoyé sur l’autre pôle, pour les dénaturer
Je leur ai mis un bâillon, quitte à ce qu’ils la ferment s’ils restaient
Et puis vu TOUTE la résistance qu’ils montraient, je les ai laissé, libres comme l’air, faire ce qu’ils veulent ! La seule chose qu’ils ont su faire c’est s’accrocher à un seul , même et éternel cœur !
En fait je pense que la personne en face les comprends beaucoup mieux que moi.
Toujours est-il que je ne résiste plus. Je laisse les choses se faire… Je laisse ces sentiments non partagés me détruire, tous les jours, toujours plus…
J’ai été n°0 parce qu’il y avait moi… Et personne ! J’ai été n°1 ! J’ai été aussi n°2, et peut-être n°3 !
Je les ai poignardés à petits coups, pour faire durer la douleur.
J’ai versé de la soude dessus pour les désintégrer
Je les ai jeté dans une vallée, pour qu’ils s’écrasent
Je les ai envoyé sur l’autre pôle, pour les dénaturer
Je leur ai mis un bâillon, quitte à ce qu’ils la ferment s’ils restaient
Et puis vu TOUTE la résistance qu’ils montraient, je les ai laissé, libres comme l’air, faire ce qu’ils veulent ! La seule chose qu’ils ont su faire c’est s’accrocher à un seul , même et éternel cœur !
En fait je pense que la personne en face les comprends beaucoup mieux que moi.
Toujours est-il que je ne résiste plus. Je laisse les choses se faire… Je laisse ces sentiments non partagés me détruire, tous les jours, toujours plus…
8.11.16
Pourquoi je ne pleure plus seule
La série qui occupe une petite partie de mon temps (un épisode dure au minimum 70 minutes) en ce moment est Velvet, et j'étais entrain de la regarder quand j'ai compris. Je regardais Rita craquer dans les bras de Pedro quand j'ai compris.
Avant (oui avant) je pleurais beaucoup beaucoup beaucoup. Moindre petite truc, une go pleure ! Justifié ? Elle pleure. Injustifié ? Elle pleure. J'étais même fière. Que je ne pleure pas, que c'est l'eau, que ça nettoie, que ça enlève la poussière et tous les faux ways que je pouvais dire. Je n'étais pas malheureuse, mais j'étais très très mélancolique, du coup je me complaisais dans le chagrin. Et puis ça s'est calmé. Je pleurais toujours, mais moins. J'essayais d'être forte vous voyez ! Les bah "strong woman, independant woman" et tsou et tsou : j'étais dedans.
Avant (oui avant) je pleurais beaucoup beaucoup beaucoup. Moindre petite truc, une go pleure ! Justifié ? Elle pleure. Injustifié ? Elle pleure. J'étais même fière. Que je ne pleure pas, que c'est l'eau, que ça nettoie, que ça enlève la poussière et tous les faux ways que je pouvais dire. Je n'étais pas malheureuse, mais j'étais très très mélancolique, du coup je me complaisais dans le chagrin. Et puis ça s'est calmé. Je pleurais toujours, mais moins. J'essayais d'être forte vous voyez ! Les bah "strong woman, independant woman" et tsou et tsou : j'étais dedans.
5.11.16
Un dimanche dans le Nyong-Et-Kelle
18 juillet 2016
Touchdown Eseka. Il y a 24 heures je fixais désespérément la sortie des bagages. Je ne fus libérée qu’une heure et demie plus tard. Loin des accents du white, loin des accents de la sœur (béti) qui wesh wesh, me voici (déjà) dans la région du centre.
Eseka. Chez les bassas de l’autre côté. Eseka et sa route qui ne se raconte pas. Eseka dans sa douceur. Il y a quelques mois, je regardais C. et ses besoins absolus d’alcool au bord de la route de manière dubitative. Et pourtant c’était qui au bord de la route avec sa boisson ? Moi. Pour féliciter mon ventre de sa patience de deux années, je me suis fait offert le stock de mitumbas de la mater du coin. Mais mon bonheur ne pouvait être complet qu’avec mon Lait concentré sucré nestlé. Ici je vous demande de ne pas juger ce que vous ne connaissez pas.
Le paradis sur terre, c’était un peu hier. Hier et l’impression que ma vie reprenait une vitesse acceptable. Hier et l’impression que les pays bassa constituaient mon berceau. Hier et l’impression qu’un poisson bien braisé, qu’un mitumba bien cuit, qu’une boite de lait concentré bien percée et qu’un jus des brasseries bien frais, suffisent à tout arranger.
A l’heure où j’écris ces lignes, La défense is on my mind. Je me dis qu’à cette heure, ma chef doit déjà être au bureau. Pourquoi penser au travail pendant ces vacances ? Parce que j’estime que dissocier les deux n’est pas obligatoire. Je suis tout de même dans ma bulle à Eseka. Apparemment j’invente des moustiques qui n’existent pas. Apparemment j’ai des vêtements douteux (rien de bien nouveau alors) Et pourtant, je ne perds pas le Nord. Quand Pasto me demande si je serai chargée de clientèle, ou chef d’agence, je lui réponds « loin, je serai bien plus loin ». Parce que si Eseka c’est la ville du Cameroun qui me renverra des souvenirs toujours aussi mitigés, Eseka fait partie de mon histoire non choisie, alors que demain… Hum !
Vous savez ce gars qui a tous les défauts de la terre, que tout le monde pointe du doigt (qu’ils le connaissent de près ou de loin), et qu’on ne peut s’empêcher malgré tout d’aimer avec la conviction que notre dernier battement sera pour lui ? Bah je vis une histoire similaire. En regardant le moindre bout de cette végétation équatoriale, j’ai la conviction que je ne pourrai jamais aimer aucune terre bretonne, aucun grain de sable des caraïbes, comme j’aime cette brousse jamais défrichée. C’est ça l’amour, ça ne s’explique pas.
Deb
Avec Locko : une soirée d'émotions
Je commence l'écriture de ce billet avec 'No more' en fond. Il s'agit de mon titre préféré de l'album Skyzo de Locko, titre qu'il n'a pas joué ce soir. Seul point négatif en ce qui me concerne.
Théâtre de la boule noire
Métro Pigalle. Boulevard de Rochechouart, 18e arrondissement. Voilà la Cigale. Et partageant le même mur que cette salle, voilà que se dresse le théâtre de la boule noire. Comme pour dire qu'en remplissant ce théâtre, la Cigale, et toutes les autres salles mythiques de Paris et du monde sont à portée de main. A portée de main, quand on a un talent aussi gros que ce lui de Locko, ce n'est pas compliqué.
DJ MASTA PREMIER
Les majuscules sont de rigueur. Il a ouvert le show quelque part entre 19h et 20h et le ton était donné. La personne se cachant derrière le nom "Dj Masta Premier" est tellement plus qu'un DJ, mais quand ses doigts touchent les platines, ça frôle la perfection. Ce que j'aime avec lui c'est qu'il a ce "bring cameroonian music to you" qui fait que vous pouvez être branchés de ouf, mais avec ses mix, vous découvrez toujours une pépite de chez nous. Je ne sais pas quoi dire tellement c'est à vivre alors je vais faire simple : le gars nous a mis bien. A un moment, un "ambianceur" est venu accompagné Masta au micro et oui ça a bien fonctionné. Il était temps de passer aux premières parties.
Tom K
Exercice simple : Tapez Tom Kingue sur Youtube et regardez l'étendue de son oeuvre. C'est simple le rappeur originaire de Douala travaille. Les "puristes" du 237 savent qui est Tom K mais il reste peu connu du grand public. Raison pour laquelle je pense qu'il aurait pu choisir des titres plus connus et/ou plus entraînants de son répertoire et/ou délaisser le playback. Dans tous les cas, c'était bien pour un début de spectacle en douceur.
Théâtre de la boule noire
Métro Pigalle. Boulevard de Rochechouart, 18e arrondissement. Voilà la Cigale. Et partageant le même mur que cette salle, voilà que se dresse le théâtre de la boule noire. Comme pour dire qu'en remplissant ce théâtre, la Cigale, et toutes les autres salles mythiques de Paris et du monde sont à portée de main. A portée de main, quand on a un talent aussi gros que ce lui de Locko, ce n'est pas compliqué.
DJ MASTA PREMIER
Les majuscules sont de rigueur. Il a ouvert le show quelque part entre 19h et 20h et le ton était donné. La personne se cachant derrière le nom "Dj Masta Premier" est tellement plus qu'un DJ, mais quand ses doigts touchent les platines, ça frôle la perfection. Ce que j'aime avec lui c'est qu'il a ce "bring cameroonian music to you" qui fait que vous pouvez être branchés de ouf, mais avec ses mix, vous découvrez toujours une pépite de chez nous. Je ne sais pas quoi dire tellement c'est à vivre alors je vais faire simple : le gars nous a mis bien. A un moment, un "ambianceur" est venu accompagné Masta au micro et oui ça a bien fonctionné. Il était temps de passer aux premières parties.
Tom K
Exercice simple : Tapez Tom Kingue sur Youtube et regardez l'étendue de son oeuvre. C'est simple le rappeur originaire de Douala travaille. Les "puristes" du 237 savent qui est Tom K mais il reste peu connu du grand public. Raison pour laquelle je pense qu'il aurait pu choisir des titres plus connus et/ou plus entraînants de son répertoire et/ou délaisser le playback. Dans tous les cas, c'était bien pour un début de spectacle en douceur.
3.11.16
Deb sort : Au cinéma comme à l'église
Lundi dernier je suis allée voir "La fille du train" avec Emily Blunt et j'ai une certitude, j'arrête avec les thrillers. Avez-vous déjà testé les attractions à sensations ? Il y a ce moment où vous contrôlez tout, vous vous familiarisez avec l'engin, l'histoire. Et forcément à la fin tout va bien, on repose les pieds sur la terre, plus ou moins content de ce qui vient de se passer. Mais le déroulement met notre coeur (ou la boule au ventre je ne sais jamais, ou les deux) à l'épreuve. Ça monte, ça descend, ça tourne, c'est très inconfortable. Est-ce que la fille du train était un bon film ? Oui sans conteste. Mais c'est trop pour mon petit coeur lol. Maintenant je vais m'éloigner des thrillers.
Mais je n'écrivais pas pour parler d'Emily et de son horrible manie de fixer ces maisons lorsqu'elle est dans le train. Juste avant que les lumières ne s'éteignent dans cette salle remplie (veille de jour férié oblige), j'ai entendu le public progressivement se taire. Autant de personnes, réunies, silencieuses, prête à écouter une histoire pas plus légitime qu'une autre. Mais ils sont là, sages, dociles.
Mais je n'écrivais pas pour parler d'Emily et de son horrible manie de fixer ces maisons lorsqu'elle est dans le train. Juste avant que les lumières ne s'éteignent dans cette salle remplie (veille de jour férié oblige), j'ai entendu le public progressivement se taire. Autant de personnes, réunies, silencieuses, prête à écouter une histoire pas plus légitime qu'une autre. Mais ils sont là, sages, dociles.
1.11.16
Novembre, merde !
Pourtant hier je réalisais que Novembre c'était bientôt, mais ça m'a fait un choc de lire ce tweet à l'instant.
Novembre
La fin de l'année, les décorations de noël, le début des rétrospections. Au fond je crois que je n'ai jamais eu d'amour particulier pour ce mois-ci, si ce n'est ses 3 premiers jours avec l'anniversaire de mon frère. Et pourtant c'est aussi le mois de mon anniversaire (#ScorpioTeam). Mais non j'aimerais passer directement en décembre.
Novembre
Du coup 2016 touche à sa fin, moi qui revoit, revit Janvier 2016 comme si c'était hier. Oh bien sûr je les ai senti ces 304 jours précédents. J'ai senti chaque seconde dans ma chair, et pourtant, on dirait que tout ça a commencé hier. Au final ça sera une année que j'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas encore le moment de compter ses bénédictions, mais de ce côté là, j'ai été plus que servie.
Novembre
Et pourtant Novembre me fait peur. Je vois déjà ces messages me demandant ce qu' "on" fait pour mon anniversaire. Je les vois ne pas comprendre que je ne veuille rien faire. Je me vois déjà trouver une quelconque excuse justifiant que je ne sois pas là à minuit (pour pas qu'ils se pointent devant ma chambre avec un gâteau). Par contre je ne me vois pas le lendemain demander des excuses à tout le monde. C'est moche mais ça sera comme ça.
19 Novembre
Novembre
La fin de l'année, les décorations de noël, le début des rétrospections. Au fond je crois que je n'ai jamais eu d'amour particulier pour ce mois-ci, si ce n'est ses 3 premiers jours avec l'anniversaire de mon frère. Et pourtant c'est aussi le mois de mon anniversaire (#ScorpioTeam). Mais non j'aimerais passer directement en décembre.
Novembre
Du coup 2016 touche à sa fin, moi qui revoit, revit Janvier 2016 comme si c'était hier. Oh bien sûr je les ai senti ces 304 jours précédents. J'ai senti chaque seconde dans ma chair, et pourtant, on dirait que tout ça a commencé hier. Au final ça sera une année que j'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas encore le moment de compter ses bénédictions, mais de ce côté là, j'ai été plus que servie.
Novembre
Et pourtant Novembre me fait peur. Je vois déjà ces messages me demandant ce qu' "on" fait pour mon anniversaire. Je les vois ne pas comprendre que je ne veuille rien faire. Je me vois déjà trouver une quelconque excuse justifiant que je ne sois pas là à minuit (pour pas qu'ils se pointent devant ma chambre avec un gâteau). Par contre je ne me vois pas le lendemain demander des excuses à tout le monde. C'est moche mais ça sera comme ça.
19 Novembre
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