8.10.14

Story #1 : La meilleure


Il était une fois cette jeune fille qui rêvait d’être comme sa mère.

Elle rêvait d’être comme sa mère c’est-à-dire forte, dévouée, indépendante, ouverte,  modèle pour les plus jeunes, épouse irréprochable et surtout bonne mère à son tour.

Dans sa quête vers cet idéal, le tout en essayant de rendre sa mère (et son père) fiers d’elle, elle rencontra l’amour. Il avait une drôle d’allure cet amour là ! Il était un peu inattendu, un peu anticonformiste, nonchalant, mais il en voulait ! Il voulait d’elle bien sûr, mais avait aussi un plan génial pour l’avenir. Le beau couple qu’ils devaient former alors…

Malheureusement les apparences sont trompeuses ! Les belles photos tout sourire, les beaux enfants, les voyages dans le monde trompaient. Des postes dans les plus hautes sphères de l’Etat, la grande maison, tout ça, ça trompait. Ou du moins, peut-être que ça ne trompait pas, mais que c’était juste un formidable révélateur de personnalité.

 Quoi de mieux pour observer la véritable personnalité de quelqu’un que de le mettre en position de puissance ? A ce moment là, soit on se bat pour garder son poste, on essaye d’aspirer à autre chose, quelque chose de grand et surtout de sûr pour soi et sa progéniture, soit on se laisse aller ! La belle vie, les femmes, l’alcool, le tabac n’aidaient vraiment pas.

L’amour ? Où est passé l’amour? L’amour n’est jamais bien loin. Il était toujours là, recroquevillé dans un coin, caché par l’avarice, l’orgueil, la jalousie, et très souvent la haine.

L’amour qui se transforme en haine, c’est vraiment la pire des choses. Et quand on en vient à haïr quelqu’un qu’on a aimé, on fait des choix stupides. On abandonne cette personne dans la maladie, voir même dans le deuil.

Mais charité bien ordonnée commençant par soi-même, il faut, au-delà de la haine, trouver le moyen de trouver son compte dans tout ça. Le choix était simple : subir , parce que ça fait bien, parce que moralement c’est mieux, et plus accepté par la société. Ou alors se barrer, et on se barre en travaillant sur soi, en essayant d’être la meilleure, en essayant de donner le meilleur de soi-même d’abord pour notre progéniture, et ensuite pour survivre. Ce qu’elle fit.

Vous le savez, ou pas, mais le chagrin, comme la haine, c’est dévastateur ! Ca handicape, ça paralyse et empêche de faire quoique ce soit.  Alors sans réelle motivation on est dans la merde.

Aller au-delà, toujours ! Repousser ses limites, sans cesse. Voilà de quoi il s’agit quand on est déçu. On peut alors s’engager dans l’église, dans le bénévolat, dans l’humanitaire. On peut se découvrir des passions comme la cuisine, le sport, le blogging.

Il était une fois cette jeune fille qui rêvait d’être comme sa mère. Cette jeune fille rêvait aussi d’aimer et d’être aimé. Mais la grandeur des femmes, c’est de se rendre compte qu’on est BIEN plus qu’un être à aimer. Nous sommes toutes un peu mères de l’humanité, toutes un peu les examples-to-be de certains, toutes un peu conciliantes au fond, mais surtout toutes fortes, toujours.
 
Cette jeune fille fut un temps ma grand-mère, ma tante, ma mère, ma sœur, ma cousine, mon amie, moi, et cette fille sera sûrement demain ma fille. Dans tous les cas, WOMEN, WE THE BEST ! 

1 commentaire:

  1. Très bien écrit Deb, il y a du style littéraire, c'est agréable à lire. Cependant je pense que tu peux trouver un titre mieux adapté, plus attirant. Once more, well done.

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