29.2.16

L'accro du shopping

Sophie Kinsella, de son vrai nom Madeleine Townley, même si vous ne la connaissez pas, vous avez forcément vu la couverture d’un de ses livres, ou peut-être vu le film adapté d’un de ses romans. En effet Sophie Kinsella est celle qui se cache derrière le personnage de Rebecca Blomwood, aka l’accro du shopping. Là ça vous revient ?

Alors à Noël (ou plutôt en janvier: avec ma famille nantaise on a toujours un mois de décalage pour les cadeaux), Mamy m’a offert l’accro du shopping à Hollywood. Et j’ai trouvé glissé dans le livre un petit bout de papier avec marqué 22 ans dessus. Je suppose que Mamy a demandé de l’aide à une vendeuse pour choisir le livre. Ce n’est pas un livre que j’aurais acheté de moi-même, même si France Loisirs me menaçait de je ne sais quoi. Vous vous dites donc que j’ai été déçue ? Non parce que même si je n’achèterais pas ce genre de bouquins, je prendrais très grand plaisir à les lire. En vous écrivant je me rends compte que ce n’est pas logique vu que j’ai adoré le diable s’habille en Prada (le film) et que j’aurais aimé le lire… Bref…




24.2.16

From Hopeful Deb to you (2)

Hello mes chers lecteurs,

Aujourd'hui je viens vous parler, du blog. Pour info j'avais déjà fait ça il y a plus d'un an :  .

Tout d'abord concernant la visibilité du blog, je vous avoue qu'en ce moment je ne pourrais pas faire PIRE, mais vraiment pas. Du fait de mon indisponibilité momentanée sur Twitter, moins de personnes sont au courant de ce qui se passe ici. Par ailleurs ça fait très longtemps que j'ai arrêté de partager les articles du blog sur Facebook, au début par flemme, et puis parce que c'est vrai que sur Facebook il y a beaucoup beaucoup de gens qui me connaissent, alors que sur Twitter, je pense (peut-être à tort) qu'il y a encore une certaine barrière. Enfin je ne préviens pas non plus mes proches des nouveaux articles. En fait c'est simple, depuis que 2016 a commencé, j'écris, je planifie, je poste,  et des fois je compte sur mes doigts le nombre de vues. D'ailleurs je me demande d'où viennent les lecteurs quand ça dépasse la barre de 10 vue mais bon bref...

20.2.16

Parce que tu me manques

Je m'apprête peut-être à écrire ma plus belle histoire. Mais de toute façon, j'ai toujours et toujours su que ce serait ma plus belle histoire.

Je vous le demande sincèrement, que peut-on dire de l'amour qui n'a pas déjà été dit ? On remâche juste les mêmes choses au fil des siècles. Donc non , moi en 2016, je ne compte pas révolutionner la littérature de l'amour et pourtant, elle est sans aucun doute ma plus belle histoire d'amour.

(Peut-être ex-aeqo avec mon mari.)

18.2.16

Nous, l'autre sexe

La Venus noire vs Nicki

« Elle était forcée à faire et les blancs accouraient de partout pour la voir alors qu’aujourd’hui ils n’ont même plus besoin de payer ou de faire la queue, elles le font de leur propre gré. » Je résume le propos d’une vlogguesue noire-américaine.

Je pense qu’il est important que la femme se rappelle que son corps lui appartient à elle et à personne d’autre.

Cela peut passer par ce qu’on peut qualifier d’attitudes/tenues provocantes, mais nous ne sommes pas dans la jungle et la femme a finalement le droit de disposer de ses attributs comme bon lui semble sans qu’il ne soit fait aucun parallèle à l’esclavage, au racisme, au féminisme et à je ne sais quel autre mot malheureusement revenu à la mode.

D’ailleurs le fait que tous ces débats remontent montrent bien l’hypocrisie d’une société qui finalement ne s’est jamais soignée. On est dans une société où des gens pointent du doigt des faits d’une époque dans laquelle ils vivent finalement toujours.

On est dans une époque où les femmes se sentent obligés d’être en concurrence. D’ailleurs c’est bien un des points du discours de la féministe nigériane la plus en vue du moment. Nos parents nous apprennent que la femme doit être ci, que la femme doit être ça. Et c’est une bonne chose, je ne suis pas contre. Mais comme dit Chimamanda, « why don’t we teach boys the same »?

16.2.16

Les suprêmes !

Je n’ai certes pas beaucoup lu en 2015 mais ce livre est SANS CONTESTE mon meilleur livre de l’année voir même dans mon top 5 de livres toutes périodes confondues. @BlackNoteTweets avait fait un article dessus il y a un an (oui on va dire que 2014-2015 n’était pas mon meilleur cru) et cet été je suis allée en librairie et je l’ai pris.



Le résumé parle de poulet frit, d’amies issues de la communauté noire dans une période encore pas simple. Forcément on s’imagine des choses, on croit deviner de quoi le livre va parler. Eh ben… Eh ben… J’aimerais vous dire qu’on éclate de rire à toutes les pages. J’aimerais vous dire qu’on verse une larme à chaque page. Mais je ne peux pas vous dire ça parce que ce ne serait pas vrai.

15.2.16

Ca va aller

Ma chérie ça va aller,

Je t’ai promis que ça allait aller et tu sais que je ne te mens jamais.
Tu sais que j’ai toujours raison,
Tu sais que jamais je ne faillis.
Alors encore une fois je te demande d’avoir la foi,
De faire confiance à ma douce voix qui te dit « ça va aller »

Non je n’ai pas de preuves.
Non je n’ai pas de machine pour te faire voir le futur.
Non je n’ai pas d’argent à parier,
J’ai seulement ma certitude, et ça suffit.

Et puis rappelle-toi ce qui était écrit dans la bible hier:
« Car l'Éternel connaît la voie des justes, Et la voie des pécheurs mène à la ruine. ».
Parce que tu le crains, et que tu sèmes l’amour,
Parce qu’il est bon et miséricordieux.

Bien sûr tu as le droit ne pas me croire sur parole
Instinctivement tu te dis « un problème non résolu, avec des solutions inexistantes »
Alors c’est normal de penser « ça ne va pas aller », je ne t’en veux pas
Mais fais preuve de foi, et vois plus loin que ce que la vie t’a montré jusqu’ici*

Je ne sais pas comment te le dire autrement
Mais je t’en supplie, accroche-toi fermement à ces trois mots.
Ca va aller.**
Puisque je te le dis.


*entre nous la dite vie ne t’a rien montré jusqu’ici.
** Au pire je t’autorise à aller au concert de Petit Pays à la fin du mois. Peut-être que tu y croiras si tu l’entends.

13.2.16

James Brown ou L’histoire retiendra que…

Autre article retrouvé

L’année dernière (2014) sortait le biopic sur Chris James Brown, 'Get On Up' et je suis allée le voir, largement influencée par ma mère. Cette dernière vivant au Cameroun (et pourtant plus branchée sur l’actualité outre-méditerannée que moi) m’avait parlé de la sortie sur grand écran du film, et m’invitait à aller regarder l’histoire de celui qui l’avait fait danser durant ses plus jeunes années.

Puisque je rédige cet article un an après avoir vu le film, je ne vais malheureusement pas pouvoir revenir sur celui-ci énormément. Mais je me souviens que je me suis régalée et que la BO était démente (en même temps bon…).


10.2.16

Noire

Je veux que vous imaginiez une jeune femme, 21 ans, à la croisée des chemins de sa vie. Cette jeune femme s’apprête à dire au revoir à l’ignorance du monde des enfants et bonjour à la responsabilité du monde des adultes.

Cette jeune femme, assoiffée de lecture, de lecture NOIRE se plonge dans un roman historique. L’histoire de qui ? De Claudette Colvin. Qui est Claudette ? Celle qu’on aurait tous dû connaître. Mais non. Parce que l’histoire retiendra que…

Imaginez toujours cette jeune femme un peu perdue dont je vous parle au début. Cette jeune femme apprend l’histoire qu’elle aurait pourtant dû apprendre. Parce que d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle n’a connu que Rosa, Rosa Parks. D’aussi loin qu’elle se souvienne, « I have a dream » a été suspendu dans le salon de sa mère. Et puis, là on lui parle d’une Claudette.

Qu’est-ce que c’est que cet article ? Où veut-elle en venir ? Elle veut en venir, cette jeune femme, au fait que vous devriez lire Noire de Tania de Montaigne. Parce que vous devez savoir, parce que vous devez comprendre. Vous devez savoir que Rosa Parks et MLK existaient bien avant tout ce qu’on vous a raconté. Et vous devez savoir qui est Claudette Colvin.



En finissant ce livre, beaucoup de remise en question, beaucoup d’introspection, mais surtout un grand merci à @BlackNoteTweets.

HD

PS : Je ne mettrai pas de note, on ne note pas l'histoire.

9.2.16

Il a tant fait pour moi

2015 fut un grand cru, et 2016 s'annonce à la hauteur de l'année précédente.

En fait initialement je voulais faire une liste de toutes les belles choses qui me sont arrivées. L'idée m'est venue en regardant par la fenêtre au bureau tout à l'heure. J'ai une vue magnifique de mon bureau, et je me suis dit que c'est grâce à Dieu qui m'a permis d'être là, de vivre ces instants, de travailler à trente minutes porte à porte (je fais 30 minutes top chrono entre la porte du foyer et l'entrée du travail) de mon travail, de rencontrer le personnes avec qui je travaille aujourd'hui, etc.

Mais je ne pourrais pas finir la liste, de toute évidence.

Quoiqu'il en soit les raisons d'entrer dans le carême demain ne manquent pas. A travers la prière, le jeûne, l’aumône (des années que je creuse ce dernier point), je veux pouvoir être prête à accueillir le jour de Pâques et la résurrection du Christ. A ce moment là, je veux vraiment sentir que je suis une personne différente (même si on dit la même chose chaque année), et que je suis digne de toutes les bontés divines.

Sur ces (courts) mots, je vous laisse, en souhaitant aux concernés, un très bon carême.

Et à tous, que Dieu vous bénisse.

Deb.

7.2.16

Le couple de vieux

Je me baladais dans ma belle ville de Nantes il y a maintenant plus d’un an, mais je n’ai pas oublié cette image. Pourtant c’est très banal. Au final ce ne sont que deux personnes allant ensemble. Pourtant, ça m’a marqué.

Il s’agissait de ce que j’ai alors supposé être un couple, de personnes âgées, admirablement bien vêtus. A l’époque je vivais avec ma Mamy vertavienne (vertavien : gentilé de Vertou), et elle me racontait de nombreuses anecdotes sur la vie à son temps. Pour info, elle avait 90 ans. Donc elle me racontait par exemple qu’à son temps, les gens étaient toujours bien habillés, même si c’était pour rester à la maison, ou juste se balader, contrairement aux tenues négligées qu’on arbore de nos jours sous prétexte des fois « qu’on ne va nulle part ». Alors quand j’ai vu ce couple je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la remarque de Mamy en me disant que c’était un couple d’une autre époque, une époque où on s’habillait bien en toutes occasions, quelque soit le rang social, et que même en 2014, ils continuaient de bien s’habiller alors qu’ils étaient simplement en balade dans le centre-ville nantais.




6.2.16

La limite des mots


Ecrire pour guérir, écrire pour communiquer ce qu’on ne peut dire, écrire pour tout.
Je suis de ceux qui pensent que l’écriture c’est l’une des meilleures  choses ici-bas, et qu’on arrive à tout, absolument tout, avec les bons mots, bien écrits.
Et pourtant je dois bien me rendre à l’évidence que c’est un leurre, un grossier leurre.
Dites-moi, grands écrivains, qu’est-ce que vous dites à un homme dont la femme a été violée ?
Qu’est-ce que vous dites à une fille, qui perd son unique frère, son protecteur sur Terre ?
Qu’est-ce que vous dites à une mère qui perd l’enfant sur qui elle avait tant d’espoir ?

Quand on vous enlève l’amour, le futur, l’espoir, la dignité, l’intégrité, qu’est-ce qui reste ? Ou du moins quel mot peut prétendre remplacer tout ça ?
Aucun, on est d’accord.

5.2.16

La valeur de ce qu’on a perdu

Ecrit en septembre 2015 et oublié dans un sous-dossier de mon ordinateur...

Quelqu’un m’a dit récemment qu’on ne réalise la valeur de ce qu’on avait que quand on l’a perdu. Je trouve ça dommage pour ceux-là, parce qu’en ce qui me concerne j’ai toujours réalisé ce que j’avais.

Ma grande tribu nantaise…

J’ai vécu cinq belles années dans l’une des plus belles villes de France entourée de personnes, que dis-je, d’amis formidables. Ils se sont succédés au fil des années, sont restés à la même place, qu’importe le profil, ce sont des personnes avec qui j’ai partagé de très belles choses. Ils savent déjà tout le bien que je peux penser d’eux, mais ne savent peut-être pas à quel point ils m’ont fait du bien.

4.2.16

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates


28 janvier, de Debora aux lecteurs du blog

Chers lecteurs, 

Comme vous le savez peut-être déjà, j'aime lire. Ainsi il y a quelques années, je me suis laissée séduire à Nantes par les commerciaux de France Loisirs. L'abonnement ne me coûtait rien. Je devais juste acheter un livre par trimestre, contrainte minime donc. J'ai signé, et je vous avoue qu'à chaque fois que les sms de rappel tombent lorsque mon compte est dans le rouge, je maudis le jour où j'ai signé. 

Et pourtant grâce à France Loisirs j'ai découvert de magnifiques œuvres et j'ai très souvent pu faire de beaux cadeaux, à moindre coût. Et si je me tourne toujours vers leur collection "Piment", je l'avoue, c'est parce qu'elle est la moins chère.  Mais des fois, malgré les couvertures toutes aussi attirantes les unes que les autres, les résumés en quatrième de couverture me plaisent peu, et j'aime avoir l'opinion des vendeurs en magasin.

L'été dernier, j'ai donc suivi la recommandation d'une vendeuse en achetant "le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et d'Annie Barrows, parce qu'elle l'avait aimé, et parce qu'il ne restait plus qu'un exemplaire (c'était un succès apparemment). J'ai donc terminé ce livre hier et oui je comprends tout à fait le succès.

3.2.16

Pollyanna


Il y a un mois ou un peu plus, j’ai décidé de commencer à regarder Pollyanna. Pourquoi cet anime plutôt qu’un autre ? Franchement c’est un pur hasard, je ne sais pas trop. En tout cas j’ai regardé tous les épisodes avec un grand plaisir.


Pollyanna est une orpheline qui, à la mort de son dernier parent, s’en va vivre avec sa tante maternelle, qui ne voulait surtout pas être dérangé. Je pense que sa tante, « Tante Polly », était à mille lieux d’imaginer à quel point faire venir Pollyanna chez elle changerait sa vie, pour le pire, mais surtout le meilleur.

2.2.16

Se créer des besoins

Je me rends compte que la technologie, l’innovation, ne viennent pas nous faciliter la vie, ou répondre à des besoins que nous avions. Non, il s’agit pour les marques de créer des besoins que nous n’avions pas, et je m’en rends compte avec le jouet qui me sert de téléphone depuis quelques temps. Ses meilleures options ? La radio et la torche, point.

D’ailleurs en prime, je n’ai plus aucun contact, j’avais oublié que les contacts ça s’enregistrait sur la puce, quand on rétrogradait. Quoiqu’il en soit, tout à l’heure je suis allée traiter un business avec mum mais le business est devenu service, qu’elle me rendait. M’bon… Les choses n’ont pas tourné comme je le souhaitais mais l’absence de Whatsapp ne se fait pas plus ressentir que ça. D’ailleurs, je l’ai d’abord appelé sur skype, pour lui éviter de dépenser, preuve que même si je suis retournée à l’âge de pierre, je dispose toujours de solutions pour faciliter ma vie et celle des autres.

J’étais donc là, assise en cours, et j’ai réalisé qu’en fait, je ne voyais pas trop où était la différence avec un grand téléphone. Le grand téléphone va servir d’appareil photo, de mp3, d’agenda, d’ordinateur, de boussole/GPS, d’alarme (j’ai acheté un vrai réveil à 3€ chez HEMA du coup), de journal, de tout ce qu’on veut, mais je suis sûre que vous conviendrez facilement avec moi qu’on peut s’en passer.

1.2.16

Je suis ici

Je vous disais que j'avais écrit un article pour ceux qui me cherchaient... Le voici.


Certains me cherchent, d’autres n’ont pas remarqué que j’avais disparu, moi j’estime que ma vie n’a pas changé.
Je me lève tous les matins pour aller au travail, et tous les soirs en rentrant je lis quelques pages de mon livre du moment (oh oui j’ai repris la lecture), et je fonds devant Suits.

Ma sœur a qualifié ma disparition d’irresponsable (en fait elle a utilisé un autre terme plus technique que j’ai oublié je crois), une autre m’a demandé pourquoi j’étais injoignable (alors que lire son dm à ce moment là prouvait que j’étais joignable), une autre encore m’a demandé pourquoi j’ai disparu, où j’étais, alors que j’étais simplement dans la chambre que j’occupe depuis Août.

Certains diront que j’adopte la politique de l’autruche, à quoi je répondrai non. Oui je n’ai plus de numéro, oui je ne suis plus sur Facebook, oui je ne suis plus sur Twitter, mais je suis ici, sur Blogger. Le fait d’écrire montre bien que je suis quelque part non ?