La valeur de ce qu’on a perdu

Ecrit en septembre 2015 et oublié dans un sous-dossier de mon ordinateur...

Quelqu’un m’a dit récemment qu’on ne réalise la valeur de ce qu’on avait que quand on l’a perdu. Je trouve ça dommage pour ceux-là, parce qu’en ce qui me concerne j’ai toujours réalisé ce que j’avais.

Ma grande tribu nantaise…

J’ai vécu cinq belles années dans l’une des plus belles villes de France entourée de personnes, que dis-je, d’amis formidables. Ils se sont succédés au fil des années, sont restés à la même place, qu’importe le profil, ce sont des personnes avec qui j’ai partagé de très belles choses. Ils savent déjà tout le bien que je peux penser d’eux, mais ne savent peut-être pas à quel point ils m’ont fait du bien.

On est tous arrivé là, en laissant énormément derrière nous, ceci pour la bonne cause, et être loin de chez soi n’est malheureusement pas tous les jours facile. Cependant quand on est bien entouré, on se rend compte que « chez soi » ça peut être un peu partout finalement, tant que le cœur y est. Alors je ne peux retenir que tous les fous rires et toute la bouf qu’on a pu partagés durant ces années.

Je ne peux que retenir tous les faux plans, toutes les fausses embrouilles, toutes les fausses déceptions dont on rigole à gorge déployée aujourd’hui. Evidemment je retiens aussi tous ces moments de galère qu’on a traversés parce que ça en valait la peine.

Je suis particulièrement fière de voir ce que vous devenez, et honorée, sinon bénie d’avoir des amis comme vous !

Des choses à raconter sur ces années fac j’en aurais à dire et c’est grâce à tous les souvenirs que vous m’avez permis de créer.

Alors en cette veille de (dernière) rentrée universitaire, mais première finalement loin de notre très cher sol nantais, je nous souhaite le meilleur ! Mais je ne me fais pas d’illusion, cette année ne pourra égaler en rien celles passées avec vous. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin…

D’ailleurs ce billet aussi a une fin… Je ne vous citerai pas, chacun se reconnaîtra. Mais une seule chose, je vous aime !