Alors à Noël (ou plutôt en janvier: avec ma famille nantaise on a toujours un mois de décalage pour les cadeaux), Mamy m’a offert l’accro du shopping à Hollywood. Et j’ai trouvé glissé dans le livre un petit bout de papier avec marqué 22 ans dessus. Je suppose que Mamy a demandé de l’aide à une vendeuse pour choisir le livre. Ce n’est pas un livre que j’aurais acheté de moi-même, même si France Loisirs me menaçait de je ne sais quoi. Vous vous dites donc que j’ai été déçue ? Non parce que même si je n’achèterais pas ce genre de bouquins, je prendrais très grand plaisir à les lire. En vous écrivant je me rends compte que ce n’est pas logique vu que j’ai adoré le diable s’habille en Prada (le film) et que j’aurais aimé le lire… Bref…
En fait ce genre de livres de la « chick lit » (littérature pour les chick quoi), j’en lisais beaucoup quand j’étais au collège. On se les faisait tourner quand j’étais à Libermann. Mais aujourd’hui, non ce n’est pas challengeant lol. Je m’assiérais sans souci au cinéma pour regarder une adaptation mais lire l’énième histoire de l’américaine journaliste/écrivain/modeuse qui a de l’argent, ou un amoureux riche, bon… J’ai l’impression d’avoir fait le tour à l’époque lol. Et pourtant non !
Depuis que j’ai recommencé à lire de manière assidue, je ne perds aucune minute, que ce soit dans le bus, à ma pause si possible ou en marchant pour rentrer chez moi, pour avancer sur ma lecture et pourtant avec ce livre je n’ai pas eu cette volonté. Je ne le lisais vraiment qu’en rentrant le soir quand je me faisais chier dans le bus. Autant vous dire qu’une fois le décor planté, je trouvais ça lent. Ou long. Je ne sais même plus. Becky, on dirait un enfant, pourtant elle est maman, donc devrait prendre des décisions plus réfléchies. Et c’est exactement à ce moment que je me suis demandée ce que son mari avait vu en elle (bon peut-être devrais-je lire les précédents livres de la saga pour comprendre). Mais je me rends compte que je vous donne mon avis sans vous dire de quoi le livre parle.
En fait le mari de Becky, Luke qui évolue dans la communication/relations publiques travaille maintenant pour une actrice hollywoodienne, et il monte une branche hollywoodienne de son agence, quittant ainsi pour quelques mois l'Angleterre. Autant vous dire que Becky et ses proches sont excités : Becky ne peut/doit/veut que rencontrer des célébrités, manger avec eux, sortir avec eux, etc. Sauf que même à Hollywood la vie ce n’est pas le film (quoique) et autant dire que rien ne se passe comme Mlle l’avait prévu. Avouez, même mon résumé n’est pas alléchant !
Et pourtant, plus j’approchais de la fin, plus je voulais connaître le dénouement de cette histoire. D’ailleurs quand je suis parvenue à la dernière page je n’avais pas remarqué que c’était la dernière page : déception et frustration intenses ! Donc oui les dernières pages me tenaient vraiment en haleine, et je voulais découvrir *attention petit spoiler* pourquoi il y aune autre Rebecca, et quel est le secret du père de Becky. Merci Sophie Kinsella, je ne sais pas ! Pourquoi ? Parce qu’en fait le livre ne se finit pas comme on pourrait l’attendre. En gros, la suite, est dans le prochain livre !!! Et là je me suis dit qu’elle m’avait bien eue l’écrivain.
Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Alors au final, est-ce que j’ai aimé le livre ? Oui. Est-ce que j’offrirais le livre ? Oui.
Ce qui m’a plus dans le livre : mine de rien je me suis très souvent cru entrain de regarder E ! Online, rêvant que j’étais à Hollywood, dans une magnifique robe et tsou et tsou. On sait à quel point c’est con, abstrait, hypocrite tout ça, mais je suppose qu’on ne peut pas s’empêcher de se projeter. De plus les personnages sont vraiment intéressants. Enfin, même si je n’ai pas lu les livres précédents, on prend très bien l’histoire en cours, donc chapeau à l’auteur pour ça !
Ce qui m’a moins plu : Je vous dis, Becky a des comportements/réflexions de jeunes adolescentes alors qu’elle est mariée et avec enfant. Je n’y connais rien, mais je suppose que j’attendais peut-être un peu plus de maturité de ce personnage. Par ailleurs, sans aller jusqu’à dire que l’histoire est futile, je ne sais pas ce que j’en ai gardé. Pourtant en grandissant je me rends compte de l’importance des mots : on doit faire passer des messages quand on a un tel talent. Mais bon s’il n’y avait que des cours de philosophie à l’école, ce serait bien chiant. C’est comme les émissions pourries à la télé : ça ne sert à rien, mais c’est bien mieux que les journaux pour le moral !
Ma note : 7/10 . Parce qu’elle m’a eue à la fin, parce que les personnages sont plaisants, parce que les choses sont bien racontées, mais parce que ce n’est pas (plus) mon genre de prédilection.
Thanks. Nice Review. Quoique ça ne me donne pas envie de lire deh. Peut-être evidemment parce que ce genre ne m'attire pas/plus (quoique j'ai quand même lu toute la série "Gossip Girl" et "Le Diable S'habille en Prada").
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