James Brown ou L’histoire retiendra que…

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L’année dernière (2014) sortait le biopic sur Chris James Brown, 'Get On Up' et je suis allée le voir, largement influencée par ma mère. Cette dernière vivant au Cameroun (et pourtant plus branchée sur l’actualité outre-méditerannée que moi) m’avait parlé de la sortie sur grand écran du film, et m’invitait à aller regarder l’histoire de celui qui l’avait fait danser durant ses plus jeunes années.

Puisque je rédige cet article un an après avoir vu le film, je ne vais malheureusement pas pouvoir revenir sur celui-ci énormément. Mais je me souviens que je me suis régalée et que la BO était démente (en même temps bon…).

Mais au-delà des tubes qu’on connaissait finalement déjà (le « I feel good » des pubs Malta Guinness a bercé mon enfance), on a pu découvrir un peu qui était vraiment James Brown, et je peux le dire, ce n’était pas joli joli. On a pu découvrir finalement quelqu’un d’infidèle, de violent, d’hypocrite, d’égoïste et de très imbu de sa personne. Et pourtant je n’aurais pas soupçonné tout ça avant le film. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas ce que l’histoire a retenu.

L’histoire a retenu qu’il était le roi de la soul, le créateur du funk ! L’histoire a retenu que c’était un noir qui faisait danser les Etats-Unis, mais pas que. L’histoire aura finalement retenu, mais surtout transmis beaucoup de belles choses sur lui, mais pas sa noirceur.

Et c’est ce qui m’a le plus frappé à la fin de ce film. D’ailleurs un an plus tard, notre chère @BlackNoteTweets me faisait découvrir un livre (Noire) qui confirmait ma théorie selon laquelle il y a un fossé entre ce que l’histoire retient, et l’entière vérité.

Malgré mon gros spoiler, n’hésitez-pas et foncez voir ce film, si vous ne l’avez pas encore vu ! D’ailleurs une certaine Viola Davis joue dedans…

HD.

PS : Bien sûr, quand maman est venue, son dvd du biopic l’attendait !!!